Club Digital Supply Chain TeamWork

Pourquoi digitaliser la supply chain ? Regards croisés entre TeamWork et SAP

Publié le 12 avril 2022 par Le Club DSC TeamWork

L’adoption du numérique dans la supply chain est un passage obligé pour les entreprises. Mais pourquoi ? Quels sont les facteurs qui imposent aujourd’hui d’informatiser une supply chain qui fonctionnait jusqu’alors souvent sans ces outils ?

L’environnement dans lequel les entreprises évoluent a changé. « La demande est beaucoup plus volatile qu’auparavant, le cycle de vie des produits s’est raccourci, les aléas et les crises se multiplient, explique Brice Carnus, IBP Practice Leader chez TeamWork. Ce sont ces facteurs qui obligent les entreprises à adopter des outils informatiques, afin de pouvoir garder la maîtrise des flux au sein d’une supply chain toujours plus complexe et étendue. »

Sans compter l’accroissement des contraintes, qu’elles soient réglementaires ou environnementales, qui impose de mettre en place un suivi plus rigoureux de la supply chain.

« La supply chain fait fonctionner l’entreprise, poursuit Gil Arbaud Supply Chain Solution Advisor SAP. C’est elle qui prend en charge le processus permettant de passer de la matière première au produit fini livré au consommateur. Si on l’enlève, il ne se passe plus rien. La supply chain irrigue toute l’entreprise et son influence est présente dans tous les services : achats, production et ventes, bien sûr, mais aussi marketing, finance et direction. »

Planifier et simuler

Des outils comme SAP Integrated Business Planning (SAP IBP) permettent de digitaliser la supply chain et de fluidifier les échanges au travers d’une collaboration facilitée, en interne comme avec les partenaires de l’entreprise.

« Il faut penser un projet de digital supply chain de façon cohérente : à minima, la digitalisation de la supply chain doit commencer par les tâches d’exécution et de planification, résume Brice Carnus. Un des bénéfices les plus importants apportés par SAP IBP, c’est sa capacité à effectuer des simulations, afin de définir des plans de production optimisés. Il permet également d’assurer la cohérence des plans entre les différentes équipes de l’entreprise : plans financiers, plans commerciaux, plans d’approvisionnement, plans de production. Les équipes peuvent ainsi partager de l’information, l’étudier sous leur propre prisme, puis collaborer et négocier, en vue de proposer le meilleur plan d’action global pour l’entreprise. »

« Ces plans doivent aussi pouvoir s’adapter à la demande client et être partagés avec les fournisseurs, ajoute Gil Arbaud. Étudier le marché et l’image de l’entreprise auprès des clients permet de disposer d’informations précieuses sur l’évolution des prévisions de vente à court terme. Partager ses prévisions avec les fournisseurs permettra pour sa part de vérifier s’ils seront capables de satisfaire nos besoins ou pas, et donc s’il sera possible de répondre à la demande client. Cela vaut avec tous les partenaires de l’entreprise. Il faut donc se connecter à tous les réseaux : réseaux des fournisseurs, réseaux des transporteurs, mais aussi les réseaux sociaux, pour mesurer l’expérience client. Plus l’entreprise est en mesure d’étendre son champ de connaissance, plus elle est capable d’anticiper les changements, positifs comme négatifs. »

Anticiper

La flexibilité de la supply chain dépend en grande partie de sa capacité à s’adapter aux aléas du marché. Et pour cela, il faut savoir anticiper, afin de planifier les changements et non les subir.

« Être capable de déterminer ce qui va se passer permet d’anticiper, de s’organiser et non de changer de cap tout le temps en fonction de la situation constatée à l’instant T, confirme Gil Arbaud. Cela participe à stabiliser les plans de production, mais aussi à répondre au mieux à la demande client. Lorsque cette demande est volatile, l’entreprise pourra anticiper la mise en place de buffers et stocks de sécurité afin de limiter les perturbations que cela pourrait avoir sur les chaînes d’approvisionnement et de production. »

Anticiper, permet également de négocier en amont avec les fournisseurs, afin d’obtenir de meilleurs tarifs. Cela permet aussi d’éviter de stocker des produits qui ne pourront pas être écoulés et seront voués au déstockage à perte, voire à la destruction. Pour anticiper, il faut savoir ce qui se passe à l’extérieur, en mettant en place une supply chain étendue. Mais aussi à l’intérieur, au travers d’une supply chain plus scrutatrice.

« Les nouvelles technologies permettent de faire remonter plus d’information, plus rapidement, et d’être ainsi plus précis dans le pilotage de la supply chain, explique Vincent Pech, Digital Supply Chain Sales Specialist chez TeamWork. L’Internet des Objets est un atout pour suivre les livraisons. Les jumeaux numériques d’outils de production permettent pour leur part d’anticiper les pannes et de mener des actions préventives (maintenance, réduction de la production). »

« Il faut pour cela disposer d’outils capables de traiter ces flots d’information et de repérer rapidement tout phénomène anormal. C’est ce que réalise SAP IBP, avec une gestion automatisée, pilotée par exceptions. Les planificateurs et prévisionnistes peuvent alors se concentrer sur les éléments importants, nécessitant une attention particulière, » conclut Gil Arbaud.